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quinta-feira, 27 de junho de 2013

La Chine va-t-elle faire "crunch" ?

Cette semaine, j'expliquais aux lecteurs de La Quotidienne d'Agora comment s'est gonflée une bulle du crédit en Chine et comment celle-ci a progressivement échappé à tout contrôle. Reste maintenant à savoir quels dangers peuvent découler d'un dégonflement brutal de cette bulle et quels sont les moyens d'intervention de Pékin. Commençons par les risques.
-  D'une banque chinoise à l'économie mondiale

Une économie fonctionne grâce aux prêts. Les entreprises empruntent pour investir, augmenter leur production et créer de la croissance.
Les particuliers empruntent pour consommer, se loger, faire des études, etc. Le crédit n'est pas forcément mauvais pour une économie quand il permet à terme de créer de la valeur ajoutée et de la richesse. Un étudiant qui emprunte pour faire des études supérieures qui lui permettent, par exemple, de devenir ingénieur est un atout pour une société. De même, une entreprise qui emprunte pour créer une nouvelle ligne de production qui lui permettra d'augmenter ses ventes, ou encore un promoteur immobilier pour construire de nouveaux logements.
Reste à maîtriser la qualité des crédits accordés ainsi que leur quantité. Trop de (mauvais) crédits, et c'est la bulle spéculative. Pas assez de crédits, et c'est une économie toute entière qui ralentit.
Certains observateurs font déjà le lien ente ralentissement économique chinois et le resserrement de l'offre de crédit. L'indice préliminaire des directeurs d'achat (PMI) publié par HSBC la semaine dernière laisse entrevoir la plus importante contraction de la production manufacturière depuis neuf mois.
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Ce qu'une grand-mère chypriote peut vous apprendre sur la faillite de la France...
... et trois moyens de vous en protéger
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La semaine dernière, les taux interbancaires chinois à sept jours, qui en moyenne oscillent autour des 4%, ont flambé à plus de 11,6%. Certains prêts à très court terme ont même atteint le taux record de 26%.
Les risques ? Un assèchement complet du marché du crédit et donc de la liquidité qui bloquerait la consommation et l'investissement. Et une faillite en série de banques qui voient déjà leur bilan sérieusement plombé par d'innombrables créances douteuses.
Des risques qui pourraient prendre une ampleur mondiale. Comme le rappelait Gustavo Horenstein de Dorval Finance dans une interview accordée au site Sicavonline.fr : "L'économie chinoise représente 12% de l'économie mondiale en dollar courant mais plus de 40% de sa croissance. Si la décélération de la croissance chinoise se transforme en récession, l'impact sera fort sur la croissance mondiale. Les plus touchés seront les principaux partenaires commerciaux asiatiques et les pays producteurs de matières premières. Concernant les marchés financiers, les entreprises très tournées vers cette zone ne seront plus le refuge qu'elles ont été face à la crise de la Zone euro".
Reste à savoir ce que Pékin veut -- et peut -- faire face à ces risques.
-  Pékin face à ses banques

Vendredi dernier, les taux interbancaires redescendaient vers les 8%, laissant soupçonner une intervention massive de la Banque centrale chinoise, la Banque populaire de Chine (PBoC).
Celle-ci, selon certaines rumeurs persistantes, aurait injecté 40 milliards de yuans (4,88 milliards d'euros) dans certaines banques, résolvant les problèmes d'approvisionnement des liquidités.
Officiellement, cependant, la PBoC se refuse à intervenir de manière massive, estimant que le niveau de liquidités était suffisant. Après moult tergiversations, elle a tout de même consenti à annoncer qu'elle était prête à soutenir de manière temporaire les banques en manque de liquidités afin de ramener les taux interbancaires à des niveaux raisonnables. Une annonce qui a rassuré les marchés.
Pourquoi une telle prudence de la part de la PBoC ? Parce que Pékin -- et sa banque centrale -- sont conscients des risques que font peser le système bancaire et les investissements dits à fort effet de levier (une manière de dire que le rendement est élevé), comme l'immobilier, sur la stabilité financière et économique du pays.
Après avoir encouragé le crédit et les investissements spéculatifs après la crise de 2008, Pékin préférerait aujourd'hui que l'argent aille vers la consommation intérieure et l'investissement des entreprises mais aussi vers les investissements à long terme. Le gouvernement chinois est aujourd'hui prêt à limiter et encadrer le marché du crédit, et en accepte la conséquence principale, le ralentissement de la croissance du PIB.
Depuis des mois déjà, Pékin revoit régulièrement ses prévisions de croissance, et ne semble pas s'en émouvoir outre mesure. Alors que la plupart des analystes s'attendent à une hausse du PIB de 7,7% aussi bien cette année qu'en 2014, le gouvernement chinois semble lui envisager une croissance tournant autour des 7,5%, voire 7%.
Selon l'économiste Xu Gao, cité par Le Figaro : "si les taux d'intérêt restent à des niveaux si élevés, le seul scénario pour l'économie chinoise sera celui d'un atterrissage brutal. Il semble que les dirigeants chinois suivent délibérément une approche attentiste en laissant le ralentissement de la croissance se poursuivre sans intervenir".
Reste à savoir si la PBoC utilise la bonne méthode pour contrôler le marché du crédit. Comme le souligne Bank of America Merrill Lynch, cité par Reuters : "Nous pensons que le plus gros risque est que la PBoC ne gère pas correctement la situation. S'occuper des banques qui violent les règles devrait se faire en améliorant la réglementation prudentielle et non en organisant une crise du crédit interbancaire qui pourrait avoir des effets indésirables en cas de perte de la confiance entre banques".
-  Etincelle de krach en Chine ?

La Chine risque-t-elle un credit crunch capable de faire plonger la croissance mondiale ?
Une telle hypothèse ne peut être totalement écartée mais contrairement à ce qui s'est passé en Europe lors de la crise de l'euro, le resserrement du crédit est la conséquence directe de la volonté de la Banque centrale chinoise. Banque centrale qui en outre a les moyens de ses ambitions et de sa politique grâce à ses énormes réserves de change et de métaux précieux.
[NDLR : la position de la PBoC devant l'emballement des taux interbancaires est un signe de plus de transition économique en cours dans l'empire du Milieu, vers une économie centrée sur la consommation intérieure et reposant sur l'explosion de la classe moyenne urbaine. Cette transition a des conséquences non seulement sur la société chinoise, mais aussi sur les modes de consommation et de vie des Chinois.
Premier de ces bouleversements : l'alimentation, plus grasse, plus carnée, plus sucrée.
Dans 
Défis & Profits, je vous propose d'investir sur une société européenne qui est très bien positionnée pour soutenir Pékin dans ses efforts de lutte contre les effets pervers de la croissance économique que sont l'obésité et le diabète. Une recommandation à découvrir sans attendre dans Défis & Profits.]


C. A.

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Traité européen de stabilité: Laurent LOUIS dénonce l'Europe à la sauce Goldman Sachs !







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domingo, 23 de junho de 2013

As duas faces de Obama

Imperialista ou pacifista? Defensor ou agressor dos direitos humanos? As contradições do Presidente dos EUA na visita à Europa
Há cinco anos, Barack Obama estava fora do sistema mas dentro dos corações alemães. Em 2008, durante a campanha para as presidenciais norte-americanas, o candidato democrata viu negada pela chanceler alemã Angela Merkel a pretensão de discursar frente à Porta de Brandemburgo. Trocando o local histórico por uma praça no bairro do Tiergarten, Obama acabaria por falar perante mais de 200.000 berlinenses e prometer uma nova era de paz e de cooperação.

Esta semana, 50 anos após o histórico “Ich bin ein Berliner” (Eu sou um berlinense) de John Kennedy, Obama reencontrou a capital alemã sob uma atmosfera diferente. Desta vez, o agora Presidente norte-americano pôde discursar na Porta de Brandemburgo – mas atrás de um vidro à prova de bala e em frente a pouco mais de 5.000 pessoas.

Voltou a falar da paz mundial, da meta de redução em um terço do arsenal nuclear norte-americano e russo, do combate às alterações climáticas – “a grande ameaça global da nossa era” – através de uma maior aposta nas energias renováveis e em automóveis mais eficientes. Mas passou boa parte da visita à Alemanha a tentar justificar o polémico legado securitário de cinco anos na Casa Branca: a manutenção da prisão de Guantánamo, o uso de aviação não tripulada (drones) na eliminação de suspeitos de terrorismo e o recentemente revelado PRISM, um sistema de cibervigilância que afecta a privacidade de grande parte da população mundial.

Com o PRISM a causar indignação no Velho Continente e a dominar as conversas mantidas com Merkel, Obama reafirmou que os serviços secretos norte-americanos não leram mensagens privadas nem escutaram telefonemas sem a validação prévia de um juiz, e declarou que o sistema permitiu evitar inúmeros atentados, incluindo na Alemanha. Mas a chanceler – que foi ridicularizada por afirmar junto de Obama que a internet é “território virgem” – pediu mais esclarecimentos de Washington.

O caso revelado pelo The Guardian continua a degradar as relações da Casa Branca com os principais aliados. Edward Snowden, o antigo técnico da NSA que expôs o escândalo e que poderá estar a preparar um pedido de asilo à Islândia, promete novas revelações para os próximos dias. E sobre Guantánamo, Obama reiterou a intenção de fechar a prisão e justificou o atraso com obstáculos políticos domésticos.

Vários protestos pacifistas marcaram a visita do Presidente dos EUA, com alguns manifestantes a empunharem cartazes a satirizar slogans de Obama – o Yes we can (sim, nós podemos) passou a Yes we scan (Sim, nós vigiamos) – e de Martin Luther King – o I have a dream (Eu tenho um sonho) substituído por I have a drone (Eu tenho um drone).

Conselhos para os europeus

Depois de um primeiro mandato dedicado na frente externa a uma aposta económica e militar na Ásia-Pacífico, Obama indicia agora uma reaproximação aos velhos aliados europeus, em parte devido à pouco entusiasmada receptividade das potências emergentes asiáticas em relação aos planos de Washington. Além da negociação de um acordo de comércio livre com a União Europeia, os EUA tentam influenciar a política económica do Velho Continente, com Obama a pedir uma reponderação da receita de austeridade imposta pela Alemanha em relação à crise do euro.

“Temos de ter a certeza que no cumprimento das políticas de longo termo – sejam estas de consolidação fiscal, a reforma de um mercado laboral rígido ou das pensões – não perdemos de vista o principal objectivo, que é o de melhorar as condições de vida das pessoas”, disse em Berlim.

Obama pediu ainda uma maior aposta no combate ao desemprego juvenil. “Temos de modelar a nossa estratégia para garantirmos que não estamos a perder toda uma geração que poderá nunca recuperar em termos da construção de uma carreira”, defendeu.

Após ter ouvido Merkel afirmar que a Alemanha não prossegue “políticas que prejudiquem os outros países europeus”, pois “tal prejudicaria” os próprios germânicos, Obama admitiu não ter também “uma receita perfeita” para a crise europeia.

“Foda-se o Brasil”, gritava o rapaz em SP

A chegada ao viaduto do Chá foi surpreendentemente rápida. Trabalhadores e lojistas tinha ido embora mais cedo, deixando o centro de São Paulo estranhamente vazio às seis horas da tarde. Contornei o Teatro Municipal, e segui a pé, para cruzar o viaduto rumo à Prefeitura – onde os manifestantes se concentravam. Estava acompanhado da equipe de gravação da TV.

No sentido contrário, a massa marchava. Pareciam estudantes razoavelmente organizados: carregavam faixas de diretórios acadêmicos, bandeiras da UJS, mas também muitos cartazes desenhados a mão: “O Brasil acordou”, “Fora FIFA”, entre outros. Um rapaz me informou: ”estamos indo pra Paulista porque o Haddad nem está mais aí na Prefeitura”. Haddad tinha seguido ao encontro da presidenta Dilma, para uma reunião no Aeroporto de Congonhas. Pensei em tomar o rumo da Paulista, mas meu chefe de reportagem avisou pelo rádio: “acho melhor você ficar por aí, porque um grupo pequeno resolveu ficar pra atacar a Prefeitura”.

Pouco a pouco me aproximo do prédio. O grupo que ficou não era tão pequeno assim. E o que vejo e ouço é estranho – pra dizer o mínimo. Há homens mascarados, muita gente de coturno. E há também jovens que conversam com a gíria típica da periferia paulistana. Misturados a eles, moleques com jeito de playboys de classe média. Gritam palavras de ordem de forma desorganizada e aleatória.

Um menino, a meu lado, grita “Fora, petralhada”, e “Fora, Dilma”. Puxo papo, e ele conta: “Sou do grupo Mudança Já, que luta por menos impostos e uma gestão eficiente”. Esse não parece da periferia. Pelo papo e pelas roupas. De fato, mora no Jabaquara – bairro de classe média. O menino fala mal do MPL – Movimento Passe Livre, que puxou as manifestações desde o início. “Esses não me representam, são agitadores e falam com jeito de comunista”.

Êpa…

De repente, o grupo dos mascarados se exalta e avança sobre os portões da Prefeitura. Voam pedras, arrancadas do calçamento do centro antigo. Pedras portuguesas. Jovens mascarados arremetem contra os homens da Guarda Civil Metropolitana. Um deles usa camiseta branca justa, bota em estilo militar e age com a volúpia típica dos provocadores que conhecíamos tão bem nos anos 80 – quando a Democracia ainda engatinhava. É o rapaz que aparece nas fotos acima…

Alguns picham as paredes da Prefeitura. A turma mais moderada grita: “sem vandalismo”. Os mascarados devolvem: “sem moralismo”. Um rapaz passa a meu lado e grita: “vamos quebrar tudo”. E quebram mesmo.* Pedras voam perigosamente sobre nossas cabeças.

Mas a imagem mais chocante eu veria logo depois. Um grupo segura uma bandeira brasileira e queima. Um rapaz grita: “foda-se o Brasil, Nacionalismo é coisa de imbecil”. E aí tenho certeza que há um caldo de cultura perigoso por aqui.

Um Brasil fraco, um Estado nacional sob ataque, não será capaz de melhorar a vida do povo. Isso interessa para os conservadores e para seus aliados nos Estados Unidos.

De repente, chega um grupo novo, mais de cem pessoas. Trazem uma faixa amarela, com a frase “Chega de Impostos – Mooca”. O bairro da Mooca é um reduto da classe média – em geral, conservadora. A palavra de ordem é “Fora, Dilma”.

Um funcionário da Prefeitura meio gordinho aparece na janela. Ao meu lado, um grupo berra pra ele: “Gordo, filho da puta, você vai morrer. Você come nossos impostos, filho da puta”.

Penso com meus botões: essa turma foi pra rua pra pedir serviços públicos de qualidade e, de repente, está pedindo também menos impostos, menos Estado. E queimando a bandeira do Brasil. O que é isso?

Ah, é o sintoma de uma sociedade que incluiu jovens pelo consumo, sem politização. Ok. Isso está claro. Desde 2010, dizíamos nos blogs que essa equação do lulismo poderia não fechar. Despolitização? Ou pior que isso: um pé no fascismo? O discurso que nega a Política é a melhor forma de deixar a avenida aberta para uma Política autoritária.

Claro que o povo na rua é muito mais que isso. O recorte que descrevo acima é bastante específico. Entre os milhares que foram para a Paulista, na segunda e na terça-feira em São Paulo, havia muita gente progressista, disposta a mudar o Brasil. Mas ali também imperava o “Fora, Políticos”. Ora, se todos foram eleitos, o que será que essa turma imagina? Sovietes no Grajaú e no Morro do Alemão? Nada disso. A idéia de muitos por hora é botar fogo em tudo. Qual será o fim disso?

A esquerda organizada, hoje tive certeza, precisa disputar as ruas. Lula precisa reaparecer e botar o bloco na rua.

Outro dia escrevi aqui: quando vemos esse clima de “Fora, todos os Políticos” podemos imaginar duas saídas possíveis

- a Argentina que escolheu os Kirchner para se recuperar depois do caos;

- ou a Espanha, que levou jovens “indignados” para as praças (e lá também bandeiras de partidos eram “proibidas”) mas no fim das contas elegeu os franquistas do PP.

No Brasil, o jogo está sendo jogado. A massa lulista – aquela massa forte das periferias das capitais, e do Nordeste – essa massa não está nas ruas. Isso ficou claro pelo que vi e ouvi nas ruas de São Paulo.

Nas ruas há uma mistura: ultra-esquerda, nova esquerda, indignados em geral e, infelizmente, também há o velho lúmpen que pode virar – fácil, fácil – caldo de cultura para uma saída autoritária.

Quem conhece bem a história do Brasil não ficaria surpreendido se, desse processo todo, nascesse não “uma nova política”. Mas um governo (mais) conservador, que botasse o Brasil de novo “nos trilhos” da submissão aos EUA, jogando fora os tênues avanços da Era Lula.

Afinal, “foda-se o Brasil”, não é? Essa cena não vou esquecer: a nossa bandeira queimada por jovens tresloucados que afirmam querer mudar o país. Foi estranho.


* Ao fim da manifestação, parte dos jovens mascarados avançou em direção ao carro da TV Record que estava diante da Prefeitura e tocou fogo no veículo. Tudo que parece – ou é – símbolo de poder acaba virando alvo. Nenhum jornalista ficou ferido. O alvo era a empresa.

T. M.

sábado, 22 de junho de 2013

Dans quelle crise sommes-nous ? (5)

« La crise c’est quand le vieux se meurt et que le jeune hésite à naître. »
Antonio Gramsci

Depuis « l’été des subprimes », en 2007, la crise a six ans et cette série d’articles en est à son cinquième numéro (voir 1, 2, 3, 4). Depuis que nous avons lancé cette réflexion, de nombreux éléments sont venus progressivement nous donner raison sur nos parti pris fondamentaux.
Oui, il s’agit bien d’une crise générale du « capitalisme tardif », pour reprendre l’expression de l’école de Francfort. Depuis une vingtaine d’année, notre courant républicain appelle cette phase « turbo-capitalisme » afin de mettre l’accent sur le caractère de monopolisme intégré, global et essentiellement financier de cette étape ultime du capitalisme.
Oui, il s’agit bien d’une crise de civilisation qui n’a rien à voir avec celle des cycles courts (3 à 5 ans). Et nous estimons encore et toujours qu’il s’agit de la fermeture du pli historique, ouvert au XVIe siècle avec l’émergence de la banque comme élément nodal du système capitaliste. L’échec des tentatives de relance keynésiennes ou des purges monétaristes, qui se sont succédées de 2009 à aujourd’hui, montrent l’impossible adaptation d’un dispositif obsolète. Bref, « la Banque » est morte voilà 5 ans avec Lehman Brothers en tant que moteur dynamique du capitalisme… Reste le zombie !
Et depuis cette période, le système financier occidental est en mort clinique.
Toutefois, une ingénierie financière particulièrement créative permet de retarder les échéances et de continuer la « cavalerie » à la Madoff. Cette machinerie exige une perfusion permanente et de plus en plus considérable de liquidités monétaires pour payer les échéances en monnaie de singe. Cette création monétaire massive pour gagner du temps risque d’entraîner, à court ou moyen terme, un éclatement du système monétaire international. En fait, tout devient clair : le « capitalisme tardif », caractérisé par un monopolisme absolu, s’est imposé par un amoncellement de dettes que l’on rembourse avec de nouvelles dettes, et ainsi de suite.
La crise n’a engendré aucune révolution sociale !
Si nous avions raison sur le fond, reste aujourd’hui grâce au recul à corriger certaines déformations observables dans les 4 articles précédents. Si prévoir l’avenir, c’est se tromper souvent, cette vérité est particulièrement évidente sur les prévisions de court terme. Passons donc immédiatement au point principal de cette autocritique : une appréciation erronée du rythme de cette crise fondamentale. En fait, nous assistons à une sorte de dilatation du temps. Si le capital peut gagner du temps, c’est tout simplement parce que le rapport social est en sa faveur. A contrario, la crise de 1929, au bout de 5 ou 6 ans, a provoqué un mouvement ambivalent. Nazisme en Allemagne mais aussi véritable changement progressiste de gouvernement aux États-Unis et en Europe (New deal, Front populaire…). La crise actuelle, quant à elle, s’étend dans une remarquable inertie politique. Car la lutte des classes est pour le moment de « basse intensité » en occident, malgré les mouvements sociaux défensifs que nous pouvons observer, en particulier en Europe du sud.
Aujourd’hui, le seul élément positif pour le capital réside dans la maîtrise politique et le contrôle des populations, en particulier en zone européenne. Le constat est clair… et fort déplaisant pour la gauche républicaine : depuis 6 ans, la crise n’a engendré aucune révolution sociale ! Les Portugais ont perdu, en moyenne, la moitié de leur patrimoine et le tiers de leurs revenus sans qu’un nouvel 25 avril se produise. Les Grecs ont certes manifesté, et parfois très violemment, mais la droite et la gauche gouverne ensemble sans anicroche. L’Italie vit mal sous un gouvernement d’union gauche-droite, mais la vie continue. L’Irlande connaît cette même tendance de passivité résignée. Reste l’Espagne qui est peut être le maillon faible, l’avenir le dira. Quant à la France, les derniers mouvements de rue massifs étaient orientés à droite toute, avec « La Manif pour tous ». Bref, « Indignés » ou pas, pour le moment tout va bien pour le capital dans l’Europe du chômage des jeunes et de la perte massive du pouvoir d’achat. En France, par exemple, la présidence Hollande vivote dans un bain de distraction politique et de scandales qui, finalement, font office de puissant calmant. Aux USA, la fiction d’un retour de la croissance tient lieu de palliatif. Bref, rien ne bouge. Les bouleversements politiques sont cantonnés à la périphérie du « premier monde », par exemple à l’espace arabe.
Nous devons constater que les populations occidentales ont accepté en six ans un réel changement de mode de vie et finalement assez facilement. Le « monde d’avant » est bien loin déjà. L’austérité, ou plutôt la paupérisation, est devenu une constante. En Europe du sud, la jeune génération ne voit le salut que dans l’émigration (Amérique du sud pour les Espagnols, Brésil ou Angola pour les Portugais…). Sans conteste, ce round de la guerre sociale a été gagné par l’hyper bourgeoisie monopoliste, grâce au contrôle et à l’aliénation.
Le capitalisme assisté gouverne sans compromis
Loin de mettre en cause notre pronostic de crise ultime du capitalisme financier, cette situation de soumission à court terme est finalement logique : c’est justement parce que le capital n’est pas contraint à un compromis social qu’il continue de dégénérer à petit feu. Bref, il ne s’adapte pas.
Début 2007, qui aurait pu croire qu’une aide public de 3 200 milliards d’euros en 5 ans pour la zone du même nom soit simplement possible et acceptée par les peuples ? Et comme « tout passe ! », pourquoi réformer ? Pourquoi faire des choix difficiles ? Pourquoi sacrifier ne serait-ce qu’une part de son profit pour sauver l’essentiel ? Ainsi, depuis six ans, le système bancaire continue comme avant… et pour éviter toute forme d’évolution, il poursuit son endettement sans fin. C’est l’exact contraire de la crise de 1929, lorsque le New deal refondait pour un temps la répartition de la plus-value entre capital et travail. Aujourd’hui, le capitalisme assisté gouverne sans compromis et précipite par la-même la crise au paroxysme.
Donc, cette non-résistance entraîne une accélération, par l’endettement, de la concentration du capital financier. Depuis 2007, le dispositif capitalistique a en fait muté à une vitesse phénoménale mais tout en silence et en discrétion. Nous assistons à une accélération très forte de la concentration financière grâce à la mise à disposition quasiment sans limite de liquidités par la Federal reserve, la BCE, la banque d’Angleterre ou encore la banque centrale japonaise. Nous assistons également à la liquidation des petits restes des « marchés » réels. « Sauver les banques », c’est sauver les banques dites systémiques, c’est-à-dire les mastodontes surendettés, qui avalent progressivement tous les établissements financiers de second ordre.
L’exemple le plus flagrant est l’intervention massive des banques ou de leurs bras armés, les hedge fund, sur les « marchés » actions. Il est ironique de noter que cela se fait presque officiellement : même les journaux financiers les plus pro-libéraux expliquent que les monnaies créée par les banques centrales servent en fait à soutenir les cours de la bourse. On ne se gêne plus ! Fini le « marché de l’offre et de la demande », cette fiction idéologique, qui avait encore cours il y a cinq ou six ans, est aujourd’hui jetée aux poubelles des idéologies usées d’avoir trop servi. Le système financier est assisté par les banques centrales émettrices de monnaies, et cela de manière presque transparente.
Une véritable guerre des monnaies fait rage
Ainsi, le turbo-capitalisme mute en silence, et devient un système de plus en plus rigide, par l’imposition d’un contrôle total sur toutes les zones de « fluidification », tels que les marchés réels. Citons un exemple parmi d’autres mais très révélateur par sa symbolique : la manipulation des cours des métaux précieux et de l’or en particulier. Alors même que se déversent des liquidités par centaines de milliards de dollars par mois (85 milliards mensuels pour la seule Federal reserve) et qu’une véritable guerre des monnaies fait rage, l’or baisse. Le gouvernement japonais peut bien décider de doubler sa masse monétaire en trois ans, la banque d’Angleterre peut bien choisir de racheter une bonne part des obligations pourries de son royaume, rien n’y fait. Pour donner une illusion de valeur aux monnaies occidentales effondrées, et en particulier au dollar, l’on précipite à la vente sur le marché de l’or « papier » des centaines de tonnes d’or fictives pour écrouler le cours. Notons que cette situation aberrante a une conséquence objective : elle affaiblit de fait les nations européennes et nord-américaines. Car elle fabrique un flux d’or de l’ouest vers l’est, les états et les populations asiatiques, chinoise et indienne en particulier, se gorgeant d’or physique… au cours fictif de l’or papier. Bref, en contrôlant les « marchés » occidentaux, le système financier accélère en fait les flux réels des bien précieux vers les BRICS et la Chine tout particulièrement… Encore une illustration de la célèbre formule « le capital vendrait la corde pour se pendre ! ».
Cet exemple de l’or peut être généralisé à l’ensemble des actifs et à l’immobilier en particulier. Comme nous l’avons vu dans le numéro précédent (4), la stratégie de la finance est de créer une dévalorisation générale des actifs. Le but est de tenter de rendre constant le pouvoir d’achat de l’unité monétaire produite et ainsi de sauver le pouvoir d’achat de biens physiques, du dollar en particulier, quelle que soit l’injection de liquidité.
Mais cette manipulation visant à dévaloriser les actifs entraîne une nouvelle contradiction : elle dévalorise aussi les contre valeur des dettes. Nous constations (4) que le système bancaire survalorise les contre valeurs qu’elle possède pour garantir les emprunts (nous appelions cela le « capital fantôme »). La logique voudrait qu’une baisse immobilière, par exemple, devrait entraîner une grave crise comptable, à moins de maquiller définitivement les comptes, ce qui commence à être une vielle habitude depuis six ans.
Par analogie, ce contrôle anesthésiant des populations et des marchés régulateurs créateurs de souplesse et d’adaptation du système, rappelle un peu par sa sclérose la fin du communisme soviétique. Comparaison n’est pas raison mais il est notable de constater la collusion officielle entre le système financier et les structures de « gouvernance », en faisant fi de toute apparence démocratique. La vacuité du débat politicien, en particulier en Europe, en est la triste expression.
Vers la fin de la fiction de la valeur monétaire des devises occidentales
Tout de même, les faits sont têtus et la perte de mainmise du système financier occidental autour de Wall street est patente par rapport au dynamisme asiatique. Le statu quo sur le dollar durera tant que la Chine considérera qu’il est de son intérêt de maintenir la valeur monétaire des devises occidentales. La Chine ne déclenchera le choc de la remise en cause de la valeur nominale du dollar que lorsqu’elle aura une solution de remplacement… au moins pour l’espace asiatique. Pour la finance occidentale, le choix est simple : attendre que la Chine provoque la crise et propose un nouvel ordre financier mondial dont elle serait la pièce maîtresse ou devancer les choses en jouant le tout pour le tout par l’application de la stratégie du chaos. Tant que c’est encore possible, le but pourrait être de faire payer l’ardoise de la crise par les possesseurs de réserves en dollars ! Le déclenchement de cette option peut avoir lieu à court terme, après la constatation, par exemple, que la « reprise » économique américaine tant annoncée n’est qu’une fable pour enfants en bas âge.
Pour l’année qui vient, à quoi pouvons-nous nous attendre ? Il est certain que la récession occidentale provoque un début de ralentissement des BRICS et que ce dernier moteur de la croissance mondiale commence à toussoter dangereusement. Dans ce contexte, une crise monétaire apparemment soudaine peut être une solution ultime de Wall Street pour garder la main. N’oublions jamais que le capitalisme américain a un atout majeur, sa souplesse d’adaptation, en cas de collapsus général.

=Respublica=


Movimento Passe Livre suspende protestos em São Paulo por causa de “infiltrados conservadores”

Conservadores e agressões a políticos motivam suspensão.


Protestos aconteceram em muitas cidades brasileiras


O Movimento Passe Livre (MPL), que esteve na origem das primeiras manifestações no Brasil para exigir a anulação do aumento dos transportes públicos em São Paulo, anunciou esta sexta-feira a suspensão de novas manifestações naquela cidade.
Segundo um dos elementos da organização do MPL, que agora luta por “tarifa zero” nos transportes públicos depois de o governo estadual ter recuado nos aumentos, a suspensão dos protestos deve-se ao facto de as manifestações dos últimos dias terem sido “infiltradas por grupos conservadores” que defendem propostas como a redução da maioridade penal e a criminalização do aborto.
"A gente acha que grupos conservadores se infiltraram nos últimos actos para defender propostas que não nos representam", disse Rafael Siqueira, citado pela Folha de São Paulo. O recuo do movimento terá sido decidido no final da noite de quinta-feira, após os incidentes na Avenida Paulista.
Siqueira, de 38 anos, professor de Música e activista do MPL desde 2006, explicou que as agressões a militantes de partidos políticos na manifestação de quinta-feira, em São Paulo e noutras cidades, também motivaram o grupo a tomar essa decisão.
"Mesmo que sejamos contra a política de transporte duma prefeitura do Partido dos Trabalhadores (PT), achamos que o PT deve ter total garantia de participar nas manifestações públicas", disse Siqueira à Folha de São Paulo.
Segundo o MPL, desde a manifestação de terça-feira, grupos de direita (não se sabe se organizados ou não) levaram às ruas cartazes e reivindicações que não representam o MPL, o que gerou preocupação entre os activistas daquele movimento, pois "distorce a iniciativa".
Na quinta-feira, escreve a Folha de São Paulo, um grupo de manifestantes, denominados "nacionalistas", entrou em confronto com pessoas que estavam com bandeiras de partidos durante o protesto contra os preços dos transportes públicos na Avenida Paulista, no centro de São Paulo.
"A gente conquistou uma vitória popular na cidade, que foi a revogação do aumento. A gente acha que isso é importante, e está claro que essa revogação foi fruto da mobilização chamada pelo Movimento Passe Livre. Não foi só o MPL que participou, tornou-se uma revolta popular, uma coisa muito mais ampla. Mas uma vez que se revogou o aumento, o objectivo inicial das manifestações foi cumprido. E não tem sentido a gente continuar chamando as manifestações contra o aumento", disse Lucas Monteiro, um dos líderes do movimento, em entrevista à SPTV.
Magistrados na rua
Para esta sábado está convocada uma manifestação dos procuradores da República e magistrados do Ministério Público de São Paulo contra a polémica PEC 37, já conhecida como a Lei da Impunidade.
A PEC 37 é uma proposta de emenda constitucional ao artigo 37 que retira o poder de investigação do Ministério Público, conferindo tal atribuição exclusivamente às polícias judiciárias. Entre 2010 e 2013, o Ministério Público foi responsável por 15 mil acções penais, entre elas as de corrupção que envolvem políticos e a polícia; casos mediáticos como o "Mensalão" (que envolveu membros do Governo Lula) ou o de Paulo Maluf, antigo governador e presidente da Câmara de São Paulo. A votação da proposta que estava marcada para o início da semana que vem foi, na quarta-feira à noite, adiada a pedido do Governo com receio de que aumentasse ainda mais a indignação nas ruas.
 
=Público=

Patrícia Benvenutti, do Brasil de Fato, entrevista Válter Pomar

Como você analisa essas manifestações que vêm ocorrendo há uma semana em todo o Brasil?

As manifestações mostram que existe uma enorme insatisfação social e uma imensa vontade de participação política represada. Como em outros momentos na história, esta insatisfação/vontade emergiu de forma basicamente espontânea, atropelando todos os partidos e movimentos sociais, inclusive o próprio Movimento Passe Livre. Como é natural em qualquer movimento de massas, há de tudo, social e politicamente falando. Mas o sentido principal do movimento é por mudanças mais radicais e mais rápidas no Brasil. Claro que a direita política e os meios de comunicação operam para capturar o movimento e direcioná-lo num sentido específico: a mudança de governo em 2014. Cabe a nós, da esquerda, especialmente ao PT, cooperar com o movimento noutro sentido: o de ser um instrumento para alterar a correlação de forças no Brasil.

De um dia para o outro a mídia comercial, que condenava o "vandalismo" das manifestações, passou a apoiar e até mesmo incentivar os protestos nas ruas. O que está por trás da mudança de atitude da mídia?


A máxima: se você não pode vencê-los, una-se a eles. Foi o que parte da direita e do PIG fizeram: tentar capturar o movimento e direcioná-lo num sentido específico: derrotar o PT e o governo Dilma. Não tiveram êxito, mas poderiam ter tido. O que nos salvou foi a sensibilidade social majoritária na base do PT e em importantes segmentos de nossa direção. Infelizmente, alguns setores não entenderam a mensagem das ruas. É o caso do ministro Cardozo, que num primeiro momento chegou a falar em oferecer a ajuda de tropas federais para enfrentar as manifestações. E é o caso, também, do prefeito Haddad, que demorou para entender que era preciso revogar o aumento e, quando finalmente tomou a decisão, a anunciou na pior companhia possível.

Nota-se um movimento forte contra a Rede Globo nas manifestações. Você acha que é um reflexo do poder das redes sociais?

Não acho que os meios tenham poder em si. As redes sociais, por exemplo, foram inundadas nos últimos dias por perfis de direita. Aliás, a direita tem know-how e dinheiro para ocupar de maneira profissional as redes sociais, com suas palavras de ordem, algumas vezes neutralizando a presença de ativistas de esquerda. O fundamental é que existe uma consciência democrática em setores de massa, motivo pelo qual, por exemplo, a reação à repressão da PM de Alckmin foi tão ampla e generalizada. É esta consciência democrática de massas que explica o repúdio à Globo e a outros meios de comunicação. As "pessoas comuns" sabem pensar e não querem que pensem por elas.

A cada dia surge um nacionalismo mais forte nos protestos e nas redes sociais também. o que te parece esse fenômeno?


Aí há fenômenos diferentes misturados. Primeiro, um movimento social de massas espontâneo não tem ainda seus próprios símbolos, por isso usa e reinventa os que têm nas mãos. No caso, os mais óbvios são a bandeira, o hino, o nome do país etc. Em segundo lugar, um setor importante da esquerda brasileira passou a valorizar a defesa da soberania nacional, inclusive por conta da situação internacional. Em terceiro lugar, existe a direita, que não é nacionalista de verdade, mas que usa o nacionalismo como biombo para ocultar seus verdadeiros propósitos e, de passagem, tentar atacar a esquerda como alienígena. Por estes diferentes motivos, é normal que neste estágio do movimento, a temática nacionalista seja tão forte.

Há uma perseguição clara, em várias cidades, contra militantes de partidos políticos. O que isso representa?


Representa uma mistura de despolitização de direita, com um legítimo cansaço das pessoas em relação a política tradicional. E é potencializado pelo distanciamento entre os partidos políticos de esquerda e a vida cotidiana da população. No caso do PT, é um alerta: ou mudamos de política e de conduta, ou parcelas crescentes da população vão nos jogar na vala comum. 

Quais os desafios da esquerda partidária nesse momento?


Mudar de política e mudar de conduta. As manifestações mostraram que existe espaço para mobilizar a sociedade em defesa de reformas estruturais mais profundas. E mostraram, também, que se a esquerda que está no governo não se apoiar nesta mobilização, para mudar o país mais rápido e profundamente, quem vai crescer é a direita, não a esquerda oposicionista. Mas para se apoiar nesta disposição de luta que existe na sociedade, é preciso voltar ao povo, organizar o povo, estar disposto a conviver com as contradições de um movimento social de massas com novos personagens e, principalmente, que atua num contexto novo: em que a esquerda está nas ruas e também nos governos. 

Qual pode ser o impacto eleitoral dessas manifestações?


Depende do nosso comportamento no PT. Se nós do PT tivermos sensibilidade social e ativismo político, estas manifestações e as que virão ajudarão o país a mudar mais rápido, nos ajudarão a vencer a direita em 2014 e nos ajudarão a fazer um segundo mandato Dilma melhor do que o primeiro. Se nos faltar sensibilidade e ativismo, pode ocorrer como na Espanha, em que o povo ocupou as ruas e a direita ocupou as urnas.

Há alguns setores pedindo impeachment da presidenta Dilma. Você acha que isso pode crescer?


Não. A reação da Dilma, do Lula, das instâncias de base do PT e, embora tardia, a nota da direção nacional do PT não abrem espaço para isto. Claro que setores da direita vão falar nisto, mas o objetivo real é tentar nos desgastar tendo em vista 2014. 

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Valter Pomar é historiador formado pela Universidade de São Paulo, doutor em História Econômica e gráfico formado pelo Senai. Foi secretário de Cultura, Esportes, Lazer e Turismo da Prefeitura de Campinas de 2001 a 2004. Integra a direção nacional do Partido dos Trabalhadores desde 1997 e atualmente é secretário de Relações Internacionais do Partido.

F. J. O. A. 



sexta-feira, 21 de junho de 2013

Novo atlas 3D do cérebro humano tem uma resolução nunca antes atingida

O BigBrain, reconstituição digital quase à escala celular e em três dimensões do cérebro humano, ficou esta quinta-feira oficialmente acessível online, gratuitamente, aos investigadores do mundo inteiro.
Vista posterior do cérebro humano, com o córtex visual a azul

CORTESIA INSTITUTO NEUROLÓGICO DE MONTREAL, UNIVERSIDADE MCGILL

Cientistas alemães e canadianos construíram um novo modelo de referência do cérebro humano cuja resolução é de 20 mícrones (um mícron equivale à milésima parte de um milímetro) nas três dimensões espaciais.
Este modelo 3D de “ultra-alta resolução”, desenvolvido no âmbito do Projecto Cérebro Humano da União Europeia, foi apresentado esta quinta-feira no siteda revista Science.
A título comparativo, a resolução 3D das imagens do cérebro obtidas por ressonância magnética é de cerca de um milímetro, o que significa que a resolução do novo modelo é umas 50 vezes superior à de qualquer dos “atlas” de referência existentes. Vinte mícrones também é mais fino do que um fino cabelo humano, o que dá uma ideia da escala microscópica da arquitectura cerebral que o novo mapeamento 3D permite revelar, muito para além das convoluções visíveis do cérebro ou de algumas das suas estruturas macroscópicas. Tornam-se, por exemplo, visíveis, pela primeira vez, as diversas camadas do córtex cerebral, onde se processa o pensamento, ou a organização interna de estruturas do interior do cérebro tais como o hipocampo ou a amígdala, cruciais para a memória e as emoções.
Para construir o modelo, Katrin Amunts, da Universidade de Dusseldorf, Alemanha, e colegas daquela universidade e da Universidade McGill, Canadá, utilizaram o cérebro de uma mulher morta aos 65 anos — e que “não apresentava doenças neurológicas nem psiquiátricas, sendo um típico cérebro dito normal”, explicou Amunts numa teleconferência de imprensa organizada pela Science.
Uma vez incorporado num bloco de parafina, explica a revista em comunicado, o cérebro em questão foi literalmente cortado em 7404 finíssimas fatias, de 20 mícrones cada uma, com uma máquina especial chamada micrótomo. Cada fatia foi a seguir colocada num suporte transparente, submetida a técnicas de coloração para fazer aparecer as diversas estruturas celulares e finalmente digitalizada com um scanner de alta resolução. O trabalho demorou cerca de mil horas e deu origem a um terabyte (mil gigabytes) de informação — “uma massa de dados mais de 100 mil vezes maior do que a que seria obtida por ressonância magnética”, disse Alan Evans, um dos co-autores canadianos. “Tivemos de desenvolver novas ferramentas informáticas para explorar os dados”.
Para reconstituir o cérebro em 3D a partir dessas fatias digitais, os cientistas tiveram um outro grande problema. Acontece que o corte introduz sistematicamente distorções e rasgaduras nas fatias de tecido cerebral. Portanto, para obter uma imagem 3D global coerente, foi preciso corrigir digitalmente esses “erros” e realinhar os milhares de imagens. Os cientistas recorreram para tal a imagens de fatias “virtuais” do mesmo cérebro, obtidas por ressonância magnética antes da operação de corte. O novo cérebro de referência, diz Amunts, “redefine os mapas tradicionais do início do século XX. Os célebres atlas cerebrais daquela altura eram desenhos simplificados do cérebro, baseados numa análise puramente visual dos padrões de organização celular”.
Graças a este novo “roteiro”, diz a equipa, torna-se possível, no futuro, sobrepor diversos tipos de dados sobre o cérebro — da genética aos receptores nervosos à superfície dos neurónios, das ligações entre microestruturas cerebrais às funções cognitivas e ao comportamento. O nível de resolução anatómica agora atingido, argumentam, vai permitir perceber as bases neurobiológicas da cognição, da linguagem, das emoções — mas também, no outro extremo da escala, analisar a utilização pelas diversas áreas cerebrais dos vários neurotransmissores que medeiam a comunicação neuronal. E mais: sobrepondo a este novo modelo os mapas de ligações nervosas de alta resolução que têm vindo a ser obtidos com as mais recentes técnicas de ressonância magnética — o chamado conectoma humano — irá ser possível estudar, com um nível de pormenor sem precedentes, a conectividade cerebral. Os cientistas tencionam também medir a espessura das camadas do córtex, com vista a ser possível estudar a sua evolução ao longo do tempo, nomeadamente nas doenças neurodegenerativas como a doença de Alzheimer.
“Este é o primeiro modelo realista que mostra as células e todas as estruturas do cérebro humano. O BigBrain vai permitir abordar questões que até agora estavam fora do nosso alcance porque não tínhamos coordenadas cerebrais ao nível celular”, frisou Karl Zilles, co-autor alemão. (De facto, certos tipos de neurónios, com dimensões superiores aos 20 mícrones, são visíveis nas imagens). “Vamos ser capazes de explorar as estruturas profundas que não era possível ver nas imagens de ressonância magnética”, diz Evans. Será preciso, referem, repetir o trabalho com mais cérebros, porque a anatomia cerebral varia entre pessoas. Este é um primeiro passo, frisam.
Quanto à ferramenta que se encontra online, “os cientistas podem fazer download da totalidade dos dados, seja por fatias, seja por conjuntos 3D de 100 a 400 mícrones”, disse ao PÚBLICO Claude Lepage, o co-autor canadiano que preparou a nosso pedido as imagens que aqui publicamos. “Também é possível navegar online no atlas 3D”.
=Público=

«BELEZA EXTREMAMENTE BELA...»