Le passé communiste d'Angela Merkel
Un livre récemment paru en Allemagne fait la lumière sur
les activités de la chancelière allemande pendant l'ère de la République
démocratique.
SOURCE SIPA MEDIA
Incroyable mais vrai.
Du temps de la
République démocratique d'Allemagne, Angela
Merkel aurait été
responsable de "l'agitation et la propagande" (agitprop) au sein des
Jeunesses communistes, selon un livre récemment paru en Allemagne.
La chancelière n'a pas
démenti lundi ces informations sur son passé révélées dans "La première
vie d'Angela M." de Ralf Georg Reuth et Günther Lachmann.
Angela
Merkel avait jusqu'à présent indiqué qu'elle avait un rôle culturel dans l'organisation,
qui a compté jusqu'à deux millions de membres.
Interrogée
en 2004 sur son rôle idéologique, Angela Merkel avait répondu : "Je ne me souviens pas avoir
fait preuve d'agitation d'une manière ou d'une autre. J'étais responsable de la
culture."
Pas de "secret"
Aujourd'hui, la chancelière,
qui briguera un troisième mandat aux élections législatives du 22 septembre
prochain, se montre plus évasive et plus philosophe, rapporte l'agence Reuters.
"Je
ne peux que me fier à ma mémoire (...) Si quelque chose d'autre émerge, je peux
m'en accommoder", dit-elle,
en laissant entendre que d'autres pans de sa vie de jeune Allemande de l'Est
pourraient encore venir à la surface.
"C'est
toujours ainsi quand quelque chose émerge, qui apparaît bien sûr sous une
lumière très différente vu d'Allemagne de l'Ouest.
Les
gens alors se disent : 'Elle
ne nous a pas encore dit ci, ou pas dit ça'".
"Ce
qui m'importe, c'est que je n'ai jamais cherché à garder un secret.
Il
y a peut-être d'autres choses dont je n'ai pas parlé parce qu'on ne m'a jamais
interrogée dessus", explique-t-elle.
S'émanciper d'un mari trop
casanier
Angela
Merkel avait 35 ans à la chute du mur de Berlin en 1989.
Après
un doctorat de physique, elle travaillait comme scientifique dans un institut
de la banlieue de Berlin-Est.
Comme
la quasi-totalité de ses jeunes compatriotes, elle faisait partie de la
Jeunesse libre allemande, la branche jeunes du parti communiste au pouvoir.
Elle
avait choisi de s'occuper de l'action culturelle afin, a-t-elle expliqué plus
tard, de pouvoir sortir et rencontrer d'autres gens pour s'émanciper d'un
premier mari trop casanier à son goût.
Pour
Mike Mohring, aujourd'hui chef de la CDU de Merkel pour la province orientale
de Thuringe, l'activité politique de l'actuelle chancelière en RDA "n'a jamais dépassé les bornes
de la décence", car elle n'a jamais travaillé
pour le Parti ou pour la Stasi, la police politique du régime.
=Le
Point=
L.
A.V.
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