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sábado, 31 de agosto de 2013

Les nouveaux champs de bataille

- Dimanche dernier, la Chine a été frappée par la plus importante attaque DDOS (distributed denial of service, déni de service distribué) jamais enregistrée. L'attaque a bloqué environ 32% du trafic internet vers des noms de domaine avec l'extension ".cn". On ne sait pas encore qui est à l'origine de cette attaque.

Il serait faux de "déduire que dans ce cas l'attaquant disposait d'une quantité importante de ressources ou d'un haut niveau de sophistication technique", a déclaré Matthew Prince au Wall Street Journal. M. Prince est le PDG de CloudFlare, un fournisseur de services de sécurité pour le web. "Cela pourrait bien être le fait d'un seul individu".

Voilà qui confirme une fois de plus que les armées n'ont plus autant d'importance que par le passé.

"N'importe quel Iranien chez lui en pyjama, écoutant de la musique via Spotify tout en sirotant du kashk, peut causer depuis son portable de gros dégâts chez nous", écrivait la semaine dernière notre collègue Peter Coyne. "Peu importe la puissance de nos navires de guerre".

Aujourd'hui, le "hacktivisme" n'est pas qu'une source d'irritation pour les gouvernements. C'est devenu une activité à la mode et cool. La manière au 21ème siècle de se rebeller contre le système.

-  Le cinquième domaine de la guerre

Le champ de bataille a changé. La guerre est devenue numérique. Ici, dans notre bureau de Baltimore, nous appelons cela le "cinquième domaine de la guerre". Cette guerre est aussi destructrice que la guerre de nos grands-parents mais sans les pertes humaines et les coûts qu'elle entraînait généralement auparavant.

Peut-être est-ce pour cela que le ministère de la Défense américain fait tout pour rester dans la course.

"La plupart des informations dont je dispose ne peuvent pas être diffusées dans les médias... Pourtant, certaines pourraient vous permettre de réaliser des gains de 25%... 34,5%... 60%... et bien d'autres encore".

DECOUVREZ TOUT CE QUE CET INVESTISSEUR NE REVELERA PAS EN DIRECT A LA RADIO !

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Le Pentagone dépense 500 milliards de dollars par an, organise des conférences de presse sérieuses et suit des protocoles rigides. Mais des attaques comme celles qui ont frappé la Chine montrent qu'il pourrait être battu par un jeune agitateur se cachant derrière un masque arborant un V pour Vendetta.

Il faut le reconnaître... c'est assez amusant.

En réaction, le ministère de la Défense va mettre aux normes ses opérations. Son arme de choix ? Le système binaire. A présent, son défi est de rendre sa technologie accessible à ses employés. "Le champ de bataille numérique doit être aussi facile à parcourir qu'un iPhone", écrit Noah Shachtman dans le magazine Wired.

 "Les attaques doivent être aussi faciles à lancer qu'un angry bird".

-  La guerre, simple comme un jeu vidéo

Vous connaissez ce jeu, n'est-ce pas ?
(Allons !...)
Angry Birds est l'une des applications les plus téléchargées au monde. Le concept de ce jeu est simple. 

Avec un lance-pierre, vous lancez des oiseaux arborant une mine en colère pour tenter de frapper des cochons cachés. Il suffit de tirer sur l'élastique avec votre doigt puis de tout lâcher pour lancer votre angry bird.
Il n'y a rien de plus facile. Tout le monde y joue, les enfants de quatre ans comme les adultes.

Pendant une année, la Defense Advanced Research Projects Agency (DARPA) a essayé d'imiter la simplicité du jeu pour contrer les cyber-attaques.

C. A.



Hollande et le syndrome du chameau de Tombouctou

Claire Gallois,

François Hollande veut à tout prix retrouver une stature internationale en frappant la Syrie. C'était trop beau, trop bref au Mali.

Éclat, lustre, prestige et gloire, il a connu tout cela, François Hollande, un jour, un seul, le 3 février 2013 : il est devenu le héros de Tombouctou libéré. L'opération Serval est terminée, trois semaines après le début de l'intervention française, la liesse, les cris de joie des Maliens saluent un chef de guerre, quasi-sauveur d'un pays. C'est trop beau, chef de guerre. Chef d'État, pour lui, c'est plutôt la morosité ambiante, la déception croissante de tout un peuple, y compris ses électeurs. À sa descente d'avion, il reçoit en signe de reconnaissance un joli petit chameau couleur de sable gris, immédiatement devenu star internationale sous les flashs des photographes. La pauvre bête blatère en totale panique, à peine si on entend Hollande déclarer avec son fin sourire : "Je l'utiliserai autant que je pourrai comme moyen de transport."

Tous les chefs d'État qui ont reçu des bestioles en cadeau d'honneur ont observé le même protocole : mise en quarantaine, vaccin et transfert au zoo de Vincennes ou autre ménagerie. Hollande, n'écoutant que son bonheur du moment, le donne à un paysan malien. 

Hélas, selon Valeurs actuelles, la pauvre bête finira découpée en morceaux assaisonnés d'épices pour finir à la marmite. Mais ce jour-là Hollande n'en finit plus de savourer sa gloire. En conclusion d'un discours prononcé aux côtés du président malien par intérim, il conclut : "C'est le plus beau jour de ma vie... politique.

Parce qu'à un moment une décision doit être prise, elle est grave, elle engage la vie d'hommes et de femmes." 

Seul contre tous

Et voilà que cela le reprend, transposé, cette fois, à la Syrie. "LaFrance est prête à punir ceux qui ont pris la décision de gazer des innocents" - gazer des coupables serait plus acceptable ? Il a repris son air martial, petits poings serrés, mâchoires serrées, il s'y voit déjà, de nouveau chef de guerre, justicier, héros. Seul contre tous s'il le faut. Il veut à tout prix retrouver une stature internationale, c'était trop beau, trop bref au Mali. Prêt à entamer une action militaire, au besoin, avant même que le Parlement ne se réunisse mercredi. "Une action proportionnelle", dit-il. En bon français, c'est le genre dent pour dent, gaz toxiques contre gaz toxiques, crime contre l'humanité partagé ? Il n'écoute rien ni personne. 

Au Mali, la cause était juste : instaurer la démocratie. En Syrie, il s'agit d'un terrible et sanglant affrontement religieux : c'est chiites contre sunnites et, comme dans toute guerre, massacres et atrocités des deux côtés. Le camp des rebelles est infiltré de djihadistes et probablement de membres d'al-Qaida. Leur but ultime est d'instaurer un régime islamiste. De cela Hollande ne dit jamais un mot. Il n'est peut-être pas au courant. Il a cependant conscience qu'à lui seul il ne renversera pas Bachar el-Assad. Nous sommes tous désemparés, 

atterrés par l'horrible attaque aux gaz neurotoxiques du 21 août. Dénoncer un crime contre l'humanité, oui.

 Prétendre sévir en bombardant des lieux stratégiques du pouvoir en place, comme cela fut suggéré, servirait à quoi ? Aggraver le nombre des morts ? Des djihadistes ? Des représailles du pouvoir en place ?

Une intervention serait justifiée par la preuve que Bachar el-Assad est celui qui a donné l'ordre de cette tuerie. À ce moment, il serait légitime de le capturer et de le faire passer devant un tribunal international. Heureusement que Barack Obama est beaucoup plus avisé et averti que vous. Notre crainte est que votre désir d'être porté au pinacle vous inspire d'y aller tout seul. Puisque vous ne voulez même pas écouter le Parlement. Mais la gloire ne repasse pas deux fois le même plat. Quant au petit chameau de Tombouctou, emblème de votre triomphe, c'est vous qui l'avez envoyé à la marmite. Sans le savoir. 
C'est encore pire. 

=Le Point=

Acusação de que Assad usou armas químicas é "absurdo completo", diz Putin

"Seria muito triste se os Estados Unidos iniciassem acções militares unilaterais contra a Síria", defendeu o Presidente russo.
O Presidente russo, Vladimir Putin, classificou este sábado as acusações feitas por Washington de que o regime sírio usou armas químicas contra civis como "um absurdo completo".
O Presidente Barack Obama, na sua qualidade de laureado com um prémio Nobel da Paz, devia "considerar as potenciais vítimas de um ataque militar contra a Síria", afirmou Vladimir Putin. O Presidente russo comentava a apresentação das provas de que dispõem os Estados Unidos sobre o uso de armas químicas na semana passada, num ataque contra uma região nos subúrbios de Damasco, e as palavras fortes de Obama e do seu secretário de Estado, John Kerry, apresentando os argumentos para um ataque punitivo contra o regime sírio.
As provas de que os Estados Unidos dispõem deveriam ser apresentadas ao Conselho de Segurança das Nações Unidas, aconselhou Putin. A cimeira do G20 na próxima semana em São Petersburgo, na Rússia, poderá ser também uma plataforma para discutir a guerra na Síria e as suas repercussões internacionais, afirmou o Presidente, em Moscovo.
"Seria muito triste se os Estados Unidos iniciassem acções militares unilaterais contra a Síria", sublinhou Putin.
A Rússia é um membro permanente do Conselho de Segurança das Nações Unidas com direito a veto e, juntamente com a China, tem bloqueado qualquer resolução propondo uma acção militar com enquadramento internacional. Nenhum país apresentou ainda um texto a votação, mas uma proposta britânica ainda em rascunho para uma acção militar tem chumbo garantido.
A chanceler alemã, Angela Merkel, criticou a atitude da Rússia e da China na crise síria, acusando-os de diminuírem o poder da ONU.
"É lamentável que recusem tomar desde há bastante tempo uma posição comum sobre o conflito sírio. Isto enfraquece consideravelmente o papel das Nações Unidas", afirmou Merkel, numa entrevista publicada este sábado no jornal Augsburger Allgemeine.
=Público=

General Wesley Clark sobre a política externa americana


Por favor não deixe de ver e ouvir, pois é bastante elucidativo.

 

Torna-se necessário alertar a opinião pública mundial e tudo fazer para acabar com a hegemonia americana no mundo, pois só desse modo se conseguirá a paz que todos desejamos.

 

Vejam e revejam e sobretudo ouçam bem tudo quanto diz o General Clark acerca do seu próprio país, isto é, dos ctuais “sonhos” americanos, de domínio total da economia mundial.

 

Basta clicar em baixo, paara compreenderem que quando se desencadeia um conflito no Médio Oriente só existe um culpado!!!





Não se cansem de divulgar…

Syrie: 64% des Français opposés à une intervention militaire

Francois Hollande et le chef de la coalition de l'opposition syrienne àl'issue d'un entretien le 29 août 2013 à l'Elysée 


Près de deux Français sur trois (64%) sont opposés à une intervention militaire en Syrie d’une coalition internationale incluant la France, selon un sondage BVA pour i-Télé-CQFD et Le Parisien-Aujourd’hui en France publié samedi.

D’après la même enquête, réalisée jeudi et vendredi, 58% des Français ne font pas confiance au président François Hollande pour mener cette possible action militaire de la France, contre 40% d’un avis contraire. 2% ne se prononcent pas.
A la question de savoir s’ils approuvent ou non «une intervention militaire d’une coalition militaire en Syrie composée notamment de la France, du Royaume-Uni et des Etats-Unis contre les forces de Bachar al-Assad» (l’enquête a commencé avant le «non» du Parlement britannique jeudi soir, ndlr), 64% des sondés répondent par la négative --30% «plutôt pas favorable» et 34% «pas du tout favorable»--. Seuls 34% approuvent (8% «tout à fait favorable» et 26% «plutôt favorable»), tandis que 2% ne se prononcent pas.
Des chiffres que l’institut BVA rapproche de ceux enregistrés lors d’un sondage similaire réalisé une quinzaine de jours avant l’intervention militaire des occidentaux en Libye, en mars 2011. A l’époque 36% des Français seulement s’étaient dits favorables à une telle intervention, 63% la désapprouvant (1% NSP), selon le même institut.
Vendredi, François Hollande a réaffirmé sa détermination à agir militairement en Syrie au côté des Américains en dépit du «no» britannique, assurant partager avec Barack Obama «la même certitude» sur la «responsabilité indubitable du régime» syrien dans l’attaque chimique du 21 août. Le président français n’a pas exclu une intervention avant mercredi.
Selon le sondage BVA, l’opposition à cette intervention est particulièrement forte chez les sympathisants de droite (74% sont contre). Parmi les sympathisants de gauche, les sentiments sont très partagés (50% pour, 49% contre).
Enquête réalisée auprès d’un échantillon de 1.010 personnes (recruté par téléphone et interrogé par internet) représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. Méthode des quotas.

=Libération=

Washington et Paris unis pour «punir»

Les premières frappes pourraient avoir lieu dès ce week-end. Sans Londres et malgré les réticences des opinions publiques. 

Le compte à rebours a commencé pour la «punition» que Washington et Paris veulent infliger à Bachar al-Assad.

Les Etats-Unis ont rendu publiques, vendredi, leurs «preuves» que le régime syrien a bien employé des armes chimiques à la Ghouta, le 21 août. Et Hollande a assuré que la France était «prête» à «infliger une sanction» au régime syrien. Les frappes, qui pourraient consister en des tirs de missiles de croisière depuis les cinq destroyers américains déployés en Méditerranée, pourraient débuter dès ce week-end, quand les inspecteurs de l’ONU auront quitté la Syrie, calcule-t-on à Washington.

«Le monde a l’obligation» de faire respecter l’interdiction des armes chimiques, a dit Barack Obama vendredi, soulignant que le massacre syrien «menace les intérêts de sécurité nationale» des Etats-Unis et de leurs alliés. «Je n’ai pas pris la décision finale», a-t-il noté, précisant considérer une action «étroite» et «limitée», sans «bottes sur le terrain».

Preuves. La fenêtre de tir est étroite pour Obama, qui gagnera mardi la Suède, puis le sommet du G20 à Saint-Pétersbourg. Frapper avant aurait l’avantage de mettre les Russes devant le fait accompli pour tenter de réenclencher la machine diplomatique à Saint-Pétersbourg.

«Nous savons», a martelé vendredi le secrétaire d’Etat américain, John Kerry, présentant le rapport des services américains et soulignant que les attaques de la Ghouta avaient fait «au moins» 1 429 morts, dont 426 enfants. Dans les jours précédant le 21 août, des spécialistes syriens«préparaient des munitions chimiques», ont noté les renseignements américains. Le jour du massacre, des communications interceptées par ces mêmes services «ont confirmé que des armes chimiques ont été utilisées par le régime», un «officiel haut placé» s’étant inquiété du fait que les inspecteurs de l’ONU puissent rassembler des preuves concernant les attaques, précise le rapport. «La question est de savoir ce qu’on va faire», a poursuivi Kerry, soulignant le «risque de ne rien faire», qui reviendrait à laisser «un voyou et un assassin» massacrer son propre peuple.

Aux Etats-Unis, les doutes sur le bien-fondé de «frappes punitives» sont pourtant nombreux, au Pentagone, au département d’Etat ou au Congrès. Militaires et diplomates redoutent une intervention «à l’aveugle», «sans stratégie de sortie», et qui non seulement ne mettra pas fin au bain de sang syrien mais fera des Etats-Unis le principal responsable des futures atrocités. Les sceptiques dressent de longues listes de représailles à craindre : de nouvelles attaques chimiques en Syrie, qui obligeraient les Etats-Unis à frapper encore et encore, des attaques contre Israël, qui feraient entrer l’Etat hébreu dans le conflit, des renforts iraniens envoyés en Syrie, des attaques contre la Turquie ou la Jordanie… Plus de 200 élus au Congrès ont signé une lettre demandant à être consultés avant les frappes. Aux Etats-Unis comme en France, le calendrier envisagé mettrait les Parlements eux aussi devant le fait accompli.

Aventure. Le faux bond britannique n’a rien fait pour rassurer les Américains mais il a l’avantage de déboucher sur une coalition, américano-française, distincte de celle qui avait mené la désastreuse aventure irakienne en 2003. Vu de Washington, le vote de la Chambre des communes, qui a rejeté l’intervention à 13 voix près, est surtout un problème intérieur pour Cameron, qui essuyait vendredi les volées des médias britanniques («humiliation», etc.). La précédente fois, a rappelé la presse, que la Chambre avait dit non remonte à 1782, et concernait la guerre contre les révolutionnaires américains.

=Libération=

sexta-feira, 30 de agosto de 2013

Falta de apoio britânico não impede Obama de agir na Síria

Fontes próximas da Casa Branca dizem que Obama poderá decidir atacar a Síria mesmo sem o apoio da Grã-Bretanha. Numa decisão que poucos tinham antecipado, o Parlamento de Londres rejeitou ontem à noite o princípio de uma ação militar contra Damasco, que o primeiro-ministro David Cameron tinha submetido a votação. Responsáveis da Administração americana sublinham que Obama tem o poder e a determinação para tomar a suas próprias decisões sobre a Síria e que o Presidente acredita estarem em jogo "interesses fundamentais dos Estados Unidos".

Com 285 votos contra e 272 a favor, os deputados britânicos “chumbaram” efetivamente os planos que previam a participação do país num eventual ataque à Síria, ao lado dos Estados Unidos.

Para este resultado de surpresa contribuíram parlamentares “rebeldes” do próprio Partido Conservador de David Cameron, que tinha apoiado publicamente a promessa de Obama de que o governo sírio enfrentaria consequências pelo alegado uso de armas químicas. 

Pouco depois da votação, o secretário britânico da Defesa confirmou à BBC que a Grã-Bretanha não vai envolver-se em qualquer ação militar. 

Desaire importante para Cameron

O voto parlamentar em Londres representa um sério golpe para os planos da Casa Branca e para a autoridade de David Cameron, que já antes tinha suavizado a proposta governamental em resposta às objeções da oposição. 

O ministro britânico das Finanças disse entretanto que a derrota do projeto do governo vai desencadear um debate sobre o papel da Grã-Bretanha no mundo.

George Osborne exortou na ocasião os seus compatriotas a "não se isolarem" do que se passa no resto do globo. 

Do outro lado do oceano, a reação do governo norte-americano foi cautelosa. O secretário da Defesa dos Estados Unidos disse esta sexta-feira que Washington respeita o voto dos britânicos.

“Todas as nações têm a responsabilidade de tomar as suas próprias decisões e respeitamos isso em qualquer nação”, disse Chuck Hagel em Manila.

Segundo este responsável, apesar da decisão britânica, continua a ser um objetivo da Administração Obama que qualquer decisão [sobre a Síria] seja de “colaboração internacional”.

Uma declaração da porta-voz do Conselho de Segurança Nacional da Casa Branca, feita pouco depois da votação parlamentar, afirmava que os EUA “continuarão a efetuar consultas” sobre a Síria com o Reino Unido, descrito como “um dos mais próximos aliados e amigos”.

A porta-voz acrescentou que o processo de decisão Barack Obama será guiado pelo que ele considera serem “os melhores interesses dos Estados Unidos”. Interesses que o Presidente acredita estarem em causa.

França poderá avançar

O voto londrino poderá afetar a decisão de Paris, que na próxima semana também vai discutir no Parlamento a posição que o país tomará num eventual ataque.

Numa entrevista hoje publicada pelo diário francês Le Monde, o Presidente François Hollande admite que a França poderá avançar com os planos de uma ação militar, apesar do recuo britânico.

“O massacre químico de Damasco não pode ficar sem punição”, disse Holande, que reiterou ainda que a França quer “uma ação firme e proporcional”. Questionado sobre que tipo de ação defende, Hollande respondeu que "todas as opções estão sobre a mesa". 

O chefe da fação rebelde síria que é apoiada pelo ocidente disse entretanto que a posição dos parlamentares britânicos não é suficiente para impedir os outros aliados de punirem o regime de Assad pela alegada utilização de armas químicas. 

Ahmad al-Jarba disse à radio France-Inter que não estava surpreendido pelo voto de quinta-feira à noite e manifestou-se convencido de que os ataques contemplados pelos EUA e aliados poderiam paralisar o regime e elevar a moral da oposição, contribuindo para equiparar as respetivas forças, que neste momento pendem a favor de Damasco 

EUA ponderam ação unilateral

Depois de inicialmente terem garantido que não avançariam unilateralmente, sem o apoio dos aliados, os Estados Unidos parecem estar a flexibilizar esta posição. Falando sob condição de anonimato já depois do “chumbo britânico”, uma fonte oficial dos EUA admitiu à CNN que uma ação unilateral era ”uma possibilidade”.

O ataque químico de 21 de agosto em Ghouta, nos arredores de Damasco, provocou pelo menos 355 mortos e mais de três mil feridos, embora fontes da oposição falem de 1300 vítimas mortais. 

Governo sírio e rebeldes acusam-se mutuamente da autoria do ataque, mas os EUA dizem-se convencidos de o regime de Assad decidiu intencionalmente utilizar este tipo de armas e prometeu punir os responsáveis. 

Eliot Engel, um senador democrata altamente colocado, disse ao jornal
The New York Times que os serviços secretos norte-americanos intercetaram comunicações entre altos responsáveis sírios que pareciam sugerir que o ataque levado a cabo foi mais devastador do que tinha sido previsto. 

=RTP/Notícias=

République sociale : vers la socialisation des entreprises

NDLR - Remerciements à Pierre Nicolas pour sa contribution à cet article.

Nous allons engager une série d’articles sur le projet alternatif au capitalisme qu’est la République sociale. Nous avons déjà fait des propositions concernant la sphère de constitution des libertés (école, services publics et protection sociale) qui devra devenir démocratique et « sanctuarisée » par rapport aux marchés. Nous proposons donc d’ajouter à cette réflexion celle sur la socialisation progressive des entreprises, sachant que nous sommes également favorables à la constitution d’entreprises publiques dans les secteurs clés, au moment où le problème se posera, entreprises cogérées par les salariés et l’État
Nous nous intéresserons principalement ici aux entreprises privées qui fournissent une part importante de la valeur ajoutée.
Disons-le tout net, nous ne participons pas au dualisme entre économie sociale et solidaire (l’alouette…) et entreprises privées capitalistes (le cheval…), car dans ce cas, l’alouette sert d’alibi au cheval qui détermine les rapports de production. Nous ne participons pas plus du projet de capitalisme d’État de type soviétique. Mais il va de soi que nous ne proposons pas un projet à prendre ou à laisser. Cet article est en fait une proposition de débat ou une proposition d’un travail d’éducation populaire sous des formes à définir.1
Dans ce cadre, les salariés détiendront une part croissante de la propriété et des droits de vote correspondant des entreprises.
Ils détiendront ces actions ou ces parts de société dans une structure collective. Cette structure collective gérée de façon démocratique touchera les dividendes éventuels qui abonderont le fonds salarial. Les salariés ne toucheront donc pas personnellement de dividendes mais participeront de plus en plus aux choix de la société (voir dans ce numéro le texte relatif à l’évolution de la répartition des marges pour mesurer à quel point ces choix pourraient s’en trouver modifiés). Comme les salariés ne toucheraient comme tous les autres salariés que leur salaire direct et leur salaire socialisé (assurance-maladie, prestations familiales, etc.), chaque année, le fonds salarial de l’entreprise se verra abondé. C’est-à-dire que chaque année, le fonds salarial se verra attribuer une part du profit distribué, au prorata de la masse des salaires dans la valeur ajoutée.
Les subventions aux entreprises par les pouvoirs publics seront interdites comme seront interdites les exonérations de cotisations sociales (salaire socialisé). Mais les pouvoirs publics pourraient aider les entreprises par un apport au capital avec les droits de vote correspondant.
Les actionnaires privés de départ pourraient également faire des apports en capital avec les droits de vote correspondants.
Avec ce système, le fonds salarial de l’entreprise doit devenir au bout de quelques années majoritaire dans l’entreprise.
Il va de soi que cette proposition part de l’idée que la propriété de l’entreprise est partie intégrante d’un changement de rapports de production appelant un changement du régime de propriété.
Cette proposition va donc à l’encontre de toutes les idées « à la mode » selon lesquelles la forme de la propriété n’est pas déterminante, que c’est une question dépassée et que l’avenir se construirait avec la fin du travail dans une société donnant de plus en plus de temps aux loisirs, dans une autoproduction en petites unités autogérés dans une belle harmonie, avec un revenu universel et l’essor de la gratuité pour tous. Cela rapelle les années 70 où il se disait que les managers avaient le pouvoir et non plus les propriétaires du capital. On a vu ce qu’est devenue cette thèse. Il en sera de même pour les idées de Gorz, Postone, Rifkin autour de la troisième révolution informationnelle (qui mènerait, d’après ces prophètes, à l’extinction du marché et du salariat par l’essor de l’autoproduction, de la mise en commun et de la gratuité) et de certaines formes d’un écosocialisme toujours mal défini. Dès 2004, Michel Husson a écrit ce qu’il fallait sur la fin du travail que nous promettaient ces prophètes (voir http://bellaciao.org/fr/spip.php?article11155 ).
L’idée que la création d’une société « harmonieuse » à côté du capitalisme, grâce à la troisième révolution informationnelle, allait éradiquer le capitalisme lui-même est une idée généreuse mais peu porteuse d’avenir. En fait, cette proposition de l’écologie politique ne remet aucunement en cause le capitalisme lui-même. Au lieu de dire que l’augmentation des salaires met en danger l’entreprise - comme le dit le patronat - ou met en danger les finances publiques - comme le disent les néolibéraux de droite et de gauche -, les tenants de l’écologie politique diront que cela remet en cause l’écosystème.
Cette proposition va à l’encontre aussi de tous ceux qui ont rêvé dans les années 70 de séparer le pouvoir de la propriété dans l’entreprise. Mais aussi de ceux qui pensaient qu’il suffisait de prendre le pouvoir de l’État sans changer les rapports de production et de propriété pour construire le socialisme (comme en 1981 ?…).
Et en conclusion, quelques citations de Jean Jaurès, qui restent des idées-forces pour aujourd’hui.

Textes choisis : Jean Jaurès, Socialisme et liberté

« Nul ne peut dire avec certitude par quelle voie sera institué l’ordre nouveau. Il est fort probable que l’avènement du prolétariat aura, comme naguère celui de la bourgeoisie, un caractère révolutionnaire. Quand le prolétariat socialiste aura été porté au pouvoir par les événements, par une crise de l’histoire, il ne commettra pas la faute des révolutionnaires de 1848 : il réalisera d’emblée la grande réforme sociale de la propriété. »
« Entre le collectivisme et le socialisme d’État, il y a un abîme.
Le socialisme d’État accepte le principe même du régime capitaliste : il accepte la propriété privée des moyens de production, et, par suite, la division de la société en deux classes, celle des possédants et celle des non possédants. Il se borne à protéger la classe non possédante contre certains excès de pouvoir de la classe capitaliste, contre les conséquences outrées du système. Par exemple il intervient par la loi pour réglementer le travail des femmes, des enfants, ou même des adultes. Il les protège contre l’exagération de la durée des travaux, contre une exploitation trop visiblement épuisante. Il organise, par la loi, des institutions d’assistance et de prévoyance auxquelles les patrons sont tenus de contribuer dans l’intérêt des ouvriers. Mais il laisse subsister le patronat et le salariat. Parfois, il est vrai, et c’est une tendance croissante, il transforme en services publics, nationaux ou communaux, certains services capitalistes. Par exemple, il rachète et nationalise les chemins de fer, il municipalise l’eau, le gaz, les tramways.Mais, même dans cette création des services publics, il reste fidèle au système capitaliste. Il sert un intérêt au capital qui a servi à l’établissement des voies ferrées ; et que les salariés soient tenus de fournir le dividende du capital privé ou l’intérêt des emprunts d’État, c’est tout un. Ce qu’on appelle socialisme d’État est en fait, dans les services publics, du capitalisme d’État. »
« Par quelle confusion étrange dit-on que, dans la société nouvelle, tous les citoyens seront des fonctionnaires ? En fait, c’est dans la société présente que tous les citoyens ou presque tous aspirent à être “ des fonctionnaires ”. Mais il n’y aura aucun rapport entre le fonctionnarisme et l’ordre socialiste. Les fonctionnaires sont des salariés : les producteurs socialistes seront des associés. »
1.     Vous pouvez nous joindre sur notre site www.gaucherepublicaine.org ou joindre le Réseau Éducation Populaire (www.reseaueducationpopulaire.info) pour organiser cela. []

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quinta-feira, 29 de agosto de 2013

Rússia reforça Armada no Mediterrâneo Oriental

A Rússia decidiu reforçar a sua armada no Mar Mediterrâneo devido à crise em torno da Síria, informa hoje a agência Interfax citando fonte do Estado-Maior das Forças Armadas da Rússia.











"A conhecida situação que se formou hoje no Mediterrâneo Oriental exigiu de nós determinadas correções na constituição do grupo da Armada Naval Militar. Nos próximos dias, ela deverá ser completada com um grande navio de combate antissubmarino da Armada do Norte", revelou a fonte.
Segundo a fonte, "mais tarde, a ele irá juntar-se o cruzador Moscovo, da Armada do Mar Negro, que está agora a terminar exercícios no Atlântico Norte e, dentro em breve, atravessará o Estreito de Gibraltar".
A fonte acrescentou que, no outono, o grupo mediterrânico da Marinha russa será reforçado com o cruzador portador de mísseis Variag, da Armada do Pacífico, que irá substituir o navio de combate a submarinos Vice-almirante Panteleev, que se encontra atualmente no Mediterrâneo Oriental.
Hoje, num encontro com Ban-Ki moon, secretário-geral da ONU, o vice-ministro russo dos Negócios Estrangeiros, Guennadi Gatilov, reafirmou que "os planos anunciados por alguns Estados de realização de um ataque militar contra a Síria são um desafio aberto" à Carta da ONU e a outras normas do Direito Internacional.
"É preciso permitir aos peritos da ONU, que investigam os alegados casos de emprego de armas químicas na Síria, que terminem o seu mandato e comuniquem os resultados do seu trabalho ao Conselho de Segurança da ONU", frisou ele.
Na segunda-feira, o ministro russo dos Negócios Estrangeiros, Serguei Lavrov, recusou-se repetidas vezes a responder à pergunta de como a Rússia agiria em caso de uma intervenção armada na Síria, frisando que basta olhar para a posição de Moscovo tomada face a casos semelhantes para compreender qual será a reação russa.
"Não tencionamos combater com ninguém", disse.
Nos casos do Iraque e da Líbia, o Kremlin limitou-se a protestar contra as intervenções militares dos Estados Unidos e da NATO.
=Lusa=





La Chine et la Russie clament leur opposition à une intervention en Syrie

Les deux pays qui usent de leur droit de véto au Conseil de sécurité de l'ONU pour empêcher des frappes occidentales ont réitéré leur opposition à une intervention dans le pays.

«Les projets de frappes militaires en Syrie déclarés par certains pays sont un défi aux dispositions clé de la Charte de l’ONU et à d’autres normes du droit international», a fait savoir le vice-ministre russe des Affaires étrangères Guennadi Gatilov au secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon.

Si la Russie est une farouche opposante à une intervention militaire en Syrie et oppose son véto à une résolution de l'ONU depuis plusieurs mois, le président russe Vladimir Poutine a toutefois jugé«inacceptable» l’utilisation d’armes chimiques «par qui que ce soit» en Syrie, laissant plâner le doute sur les responsables de cette attaque.

Au cours d'un entretien à l’initiative de Téhéran, avec son homologue iranien Hassan Rohani, il a affirmé porter «une attention particulière a été portée à la situation en Syrie.»

«Les deux parties jugent globalement inacceptable l’utilisation d’armes chimiques par qui que ce soit», souligne la présidence russe.

Poutine et Rohani ont également souligné «la nécessité de chercher des voies de règlement politico-diplomatique», alors que la Russie et l’Iran, puissants soutiens de Damas, ont multiplié ces derniers jours les mises en garde contre une intervention militaire de Washington et de ses alliés en Syrie.

«Plus de patience» réclamée par la Chine

La presse officielle chinoise a quant à elle appelé jeudi à une mobilisation internationale pour empêcher une intervention armée occidentale en Syrie, qui semble désormais probable à court terme. «La communauté internationale devrait faire preuve de patience plutôt que de se laisser mener par le bout du nez par les services de renseignement américains», a écrit le journal China Daily dans un éditorial intitulé : «Pas d’excuse pour des frappes.»

«Il y a dix ans, les Etats-Unis et leurs alliés ont contourné l’ONU pour imposer par la force un changement de régime en Irak, sous le prétexte que ce régime détenait des armes de destruction massive. Cela ne doit pas être permis une nouvelle fois», a ajouté le quotidien.

«Une intervention militaire sans mandat de l’ONU ne fera qu’aggraver encore la situation en Syrie», a prévenu le China Daily.

«Les forces mondiales opposées à une intervention militaire doivent s’unir et empêcher cette attaque occidentale en Syrie», a de son côté prôné le journal Global Times.

«Si ces frappes se produisent, elles (les forces mondiales) doivent ouvertement soutenir la résistance du gouvernement syrien. Il est nécessaire que la Russie et l’Iran envisagent de fournir une assistance militaire directe (au régime de Bachar al-Assad)», a poursuivi ce quotidien.

Dans un communiqué rendu public jeudi, le ministre chinois des Affaires étrangères, Wang Yi, met par ailleurs en garde contre «toute ingérence» dans l’enquête en cours de l’ONU sur l’attaque chimique du 21 août. «Seule une solution politique peut résoudre la crise syrienne», avait déclaré plus tôt cette semaine Wang Yi.

Depuis plus de deux ans, la Chine refuse d’endosser les appels internationaux à exercer davantage de pression sur le régime de Bachar al-Assad, usant, comme de son voisin russe de son veto au Conseil de sécurité des Nations unies.
=Libération=