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segunda-feira, 9 de setembro de 2013

Syrie : nouvelles révélations sur les attaques chimiques

Tandis qu'Assad nie son implication, des écoutes allemandes indiquent qu'il n'aurait pas personnellement approuvé l'attaque du 21 août.
Après "Le Figaro", Bachar el-Assad a accordé un entretien à CBS
Le président syrien, Bachar el-Assad, a affirmé à la chaîne américaine CBS qu'il réfutait être derrière l'attaque chimique du 21 août, a rapporté dimanche le journaliste de CBS qui l'a interviewé à Damas. "Il a nié avoir quelque chose à voir dans cette attaque", a affirmé le journaliste Charlie Rose sur CBS, alors que Washington menace Damas de frappes militaires, accusant le régime syrien d'avoir perpétré cette attaque. "La chose la plus importante qu'il ait dite, c'est : Il n'y a pas de preuve que j'ai utilisé des armes chimiques contre mon peuple", a ajouté le journaliste américain. Le président syrien a aussi dit "qu'il ne savait pas nécessairement s'il y aurait une frappe" en Syrie, mais que les Syriens s'y "étaient préparés du mieux qu'ils le pouvaient", selon M. Rose. Le dirigeant syrien a aussi "un message pour les Américains, que s'engager dans des guerres et des conflits au Proche-Orient n'avait pas été une bonne expérience".

Des extraits de l'interview avec le dirigeant syrien devaient être diffusés lundi matin par la chaîne, puis l'intégralité lundi soir sur une autre chaîne, PBS.

"Un mensonge"


Invité dimanche par la même chaîne CBS, le secrétaire général de la Maison-Blanche, Denis McDonough, a réagi à ces propos, estimant que "cela (lui) semblait être un mensonge". Interrogé sur les preuves montrant que les armes chimiques ont été utilisées par Assad, M. McDonough a répondu qu'il souhaitait que tous les élus puissent "voir ces vidéos", diffusées par CNN et sur un site du Sénat, montrant des corps frappés de convulsions ou d'enfants morts lors des attaques du 21 août. Il a aussi jugé "important" que le Congrès, qui doit se prononcer sur ces frappes, "valide cette résolution (autorisant une intervention, NDLR) pour que nous puissions envoyer un message clair et très convaincant à quelqu'un qui visiblement ne comprend pas les conditions (posées par) la communauté internationale" en matière d'armes chimiques, a plaidé le responsable de l'exécutif américain.

Révélations allemandes


Selon des écoutes de l'armée allemande révélées dimanche par le journal Bild, Bachar el-Assad n'aurait vraisemblablement pas approuvé personnellement l'attaque du 21 août. De hauts gradés de l'armée syrienne "réclament régulièrement depuis environ quatre mois des attaques chimiques au palais présidentiel à Damas, (mais) ces demandes ont été toujours refusées, et l'attaque du 21 août n'a vraisemblablement pas été approuvée personnellement par Bachar el-Assad", rapporte le Bild

L'édition dominicale du quotidien populaire s'appuie sur des écoutes effectuées par un navire espion de l'armée allemande, l'Oker, stationné près des côtes syriennes.

Par ailleurs, le Bild am Sonntag écrit que le président des services secrets allemands (BND), Gerhard Schindler, a récemment affirmé devant la commission de la Défense du Parlement allemand qu'Assad pouvait encore se maintenir longtemps en place. La sanglante guerre civile en Syrie "pourrait encore durer des années", aurait-il dit devant les élus. En outre, l'inspecteur général de l'armée allemande, Volker Wieker, aurait expliqué devant la même commission que l'influence d'al-Qaida au sein de la rébellion grandissait rapidement. L'Armée syrienne libre, soutenue par l'Occident, aurait perdu le contrôle militaire, et le flot de déserteurs de l'armée régulière la rejoignant serait désormais nul, notamment parce que les forces proches d'al-Qaida fusilleraient ces derniers.

=Le Point=

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