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DIAFOIRUS
- ATTALI : "CA VOUS GRATOUILLE OU CA VOUS CHATOUILLE ?"
Au début, il n'y eût
que les très riches, puis les grands patrons, puis les artistes, puis les
professions libérales, puis les commerçants, puis les ouvriers, puis…
maintenant les retraités.
Ne cherchons pas à
répartir les victimes de l'Etat socialiste entre les différents groupes de la
société française, mais plutôt à établir une vision d'ensemble du fléau qui
s'est abattu sur elle depuis dix mois.
Faire des catégories ne
permettrait pas de comprendre un événement d'une telle ampleur.
Le docteur Diafoirus
s'est penché fin janvier sur le grand corps malade de la France pour
l'ausculter et son constat est terrible :
1.
62 % pensent que la mondialisation est devenue une menace,
2.
70 % qu'il y a trop d'étrangers,
3.
74 % que l'islam est une religion incompatible avec les valeurs
de la République,
4.
86 % voudraient qu'il y ait au sommet de l'Etat un cerveau animé
d'une volonté de guérison de nos maux.
Le diagnostic qu'en
tire Daifoirus est sans appel : la France est moisie, défaitiste, populiste, il
faudrait amputer puis greffer de la chair fraîche et saine, d'origine étrangère
certifiée.
Diafoirus-Attali a déjà
proposé une solution :
Souvenons-nous qu'au
dernier congrès du PS, tous les orateurs ont commencé leur harangue par
"Chers camarades".
Au parti hitlérien
NSDAP, (comme aujourd'hui encore à son homologue moderne Die Linke), c'était
"Liebe genossinnen".
Le "chers camarades"
des socialistes que savait si bien hurler Adolf a toujours été un doux poison !
Le personnage de
Diafoirus est un médecin, imaginé par Molière, qui parle latin pour masquer son
incompétence.
Il parle latin, une
langue que personne autour de lui ne peut comprendre, comme aujourd’hui
certains politiques jargonnent pour nous maintenir en état de soumission en
nous faisant croire qu'ils détiennent le savoir et les solutions, c'est
la langue de bois.
Ne comptons pas sur
ceux, grassement payés, dont c'est le métier de nous informer pour utiliser un
langage simple et clair, Diafoirus prend sur nos impôts et leur donne de riches
subventions qui se chiffrent en millions d'euros (Le Monde, Libé, L'Huma…)
pour nous enfumer à coups d'analyses, de sentences et de solutions assénées
avec d'autant plus d'énergie que les spécialistes politico-économistes qui les
profèrent se sont mis à l'abri des conséquences de ce qu'ils préconisent.
Diafoirus n’est pas
intéressé par la santé de la France, il veut seulement tirer profit de la
situation. La notoriété, le pouvoir et surtout l’argent sont ses seuls vrais
centres d’intérêt.
Tous les jours, nos
dirigeants et nos élus affichent leur vanité et leur impuissance.
Ils nous disent qu'ils
sont les meilleurs, qu'il nous faut beaucoup souffrir pour les sauver et qu'ils
en sont désolés, mais que c'est pour notre bien futur.
Jamais
"maintenant", toujours "demain".
Nous devrions nous
méfier pourtant, depuis le temps qu'ils nous dirigent ils n'ont jamais rien vu
venir.
La crise de 2008 les a
autant surpris que celle de 1929 les avait surpris.
Chaque fois, ils
préconisent le même remède : la saignée.
Il faut baisser par des artifices réputés
indolores les salaires et les retraites de ceux qui travaillent ou ont
travaillé toute leur vie jusqu'à 50 heures par semaine sans RTT : CSG, CRDS,
TVA, taxes diverses et variées.
Et surtout augmenter les impôts pour pouvoir continuer à payer ceux qui
vivent de rentes à vie :
politiciens, syndicalistes, fonctionnaires.
Placés aux commandes, ils ont toute latitude
pour augmenter leurs salaires et leurs primes, leurs indemnités et leurs
retraites.
Et quand les travailleurs se plaignent de
l'amertume de la potion ils se penchent faussement câlins : "Est-ce que ça vous gratouille ou est-ce que ça vous chatouille ?"
Nos salaires sont d'une
manière ou d'une autre gelés, nos retraites sont grignotées.
Pensent-ils à la perte
de pouvoir d’achat que cela représente pour le peuple des travailleurs ?
"Non, ils
palabrent, argumentent, "grenellisent" en disant que
« moins de pouvoir d’achat, c’est moins de demande, donc moins de
production, donc plus de chômage et des risques aggravés de crise sociale ce
qui découragera d’investir ».
C’est ça, le
principe de la spirale en économie. Donc ils palabrent, constatent. Oui, et
après ?" (Françoise Gromarin, 26/09/2011)
Nous, les travailleurs, on la connaît la
solution. Notre diagnostic n'est pas que nous sommes moisis, pourris,
nauséabonds, populisés, ça c'est le diagnostic de Diafoirus et de ses
suffisants bobos friqués qui nagent dans un rêve réenchanté.
Notre diagnostic est celui du constat, de
l'expérience vécue :
l'Etat est obèse, mal organisé, mal géré.
Il est doublé, triplé, quadruplé d'une série
de strates territoriales tout autant obèses, mal organisées, mal gérées par des
vicomtes et des baronnets qui ont un seul souci en tête :
quels postes pourrais-je imaginer et créer
pour y loger ma femme, mes fils, mes filles, mes cousins, mes amis, mes clients
qui votent si bien pour moi ?
Qui, de surcroît me permettraient d'augmenter
mon maigre salaire d'élu, de président de ceci, administrateur de cela de
quelques prébendes juteuses et ne nécessitant qu'un travail à la portée des
sous-fifres qui galèreront pour moi ?
Et puis, il y a la dette du pays, cette dette
énorme, fruit de quarante années de gestion énarchisée, dont les seuls intérêts
annuels condamnent tout espoir de redresser les comptes et enrichissent les
prêteurs internationaux de capitaux, trop souvent donneurs d'ordres des
éminences qui nous gouvernent.
Alors que fait-on ?
Il faut diminuer
sérieusement les dépenses de l'Etat. "
Il faut", facile à
dire, plus difficile à faire.
"Comment,
s'égosille Diafoirus, vous voulez réduire le nombre des infirmières, des
policiers, réduire les allocations familiales ?"
Mais pourquoi donc Diafoirus ne voit-il comme
réductions de dépenses possibles que les dépenses sociales et militaires
indispensables à la survie du pays : supprimer des infirmières, des flics, des
soldats, réduire les retraites, les remboursements maladies, les indemnités
versées aux handicapés ?
Pourquoi ne pense-t-il jamais aux effectifs
pléthoriques d'élus, de personnels administratifs qui siestent dans des comités
Théodule, absentéisent, ne travaillent (comme au ministère de la Culture) que
24 heures par semaine, aux services dit publics qui se nourrissent mutuellement
de notes et de rapports qui tournent en rond sans jamais servir à qui que ce
soit, aux personnels municipaux qui se déplacent une demie journée à trois en
camion pour aller arroser quelques bacs à fleurs là ou un seul employé d'une
entreprise privée ferait le travail plus vite et beaucoup mieux en une heure ?
Pourquoi épargne-il dans son souci
d'économies tous ces étrangers qui tel les criquets débarquent par centaines de
milliers et se multiplient ensuite sur notre sol encore plus vite ?
Ils ont "droit" aussitôt à des
allocations, la santé et l'éducation gratuites, des retraites sans jamais avoir
cotisé ni travaillé, des logements que les travailleurs locaux attendaient
depuis des années en vain, obtenus par l'intercession d'associatifs véreux
nourris de subventions financées par nos impôts, créant ainsi une énorme
injustice sociale que les gens du pays ressentent de plus en plus mal ?
Pourquoi le colon ou fils de colon maghrébin
qui brûle des voitures pour fêter le Nouvel An ou la fin de l'Aït el-Kébir,
deale de la drogue, violente les filles, tue les bijoutiers et les flics avec
des grosses voitures parfois louées, le plus souvent volées, a-t-il le droit de
"s'amuser" comme dit la Taubira qui enjoint à ses juges de ne pas
l'inquiéter et aux élus de l'amnistier comme un vulgaire syndicaliste, alors
que pour un stationnement irrégulier, un léger excès de vitesse sur une autoroute
fluide, un retard de trois jours dans le règlement d'une taxe, le travailleur
local est matraqué et volé par l'Etat prédateur ?
Et les frais
somptuaires, ces déplacements inutiles en avion pour aller plastronner cerné de
gardes du corps et débiter des rodomontades en consolant pendant trois minutes
la veuve qui ne reverra jamais son mari assassiné par un voyou destiné à être
relâché au bout de quelques années, parfois quelques mois, ou qui obtiendra un
sursis ?
Et ces innombrables
appartements, domestiques et voitures de fonction dont sont pourvus nos élus et
dépourvus même les ministres allemands, suédois ou suisses dont les pays sont
pourtant bien plus riches que le nôtre ?
Et ces élus quasi
grabataires qui s'accrochent à leur poste en cumulant retraites multiples,
salaires multiples, indemnités multiples, remboursements de frais avec pour
seule vraie dépense de cotiser au parti subventionné qui les soutient et les
pistonne ?
Comment peut-on
imaginer qu’un pays auquel on inflige un tel traitement sans vrai remède
pourra retrouver la croissance, condition sine qua non d’une économie
saine ?
On appauvrit, on ruine, on désespère, on
affame le peuple français. S'il montre son désaccord, on l'insulte (populiste,
réac, homophobe, puant…) et on l'ignore comme l'ont fait le pingouin-roi et son
CESE récemment.
Le peuple, lui, s’aperçoit, que la récession
enrichit ceux qui savent spéculer, politiser, syndiquer et naviguer dans la
fange. Il voit aussi que les donneurs de leçons sociales, les Noah, les
Emmanuelle Béart, tous ces artistes qui vivent à l'étranger mais nous font
honte aux restos du cœur et autres téléthons en nous reprochant de ne pas
donner assez, se font payer pour leur prestations, ont de multiples et grandes
propriétés comme le premier Mélenchon venu, qu'ils n'ouvrent jamais pour y
loger et y nourrir quelques SDF ou familles en difficulté.
Il voit, le peuple, la paupérisation du plus
grand nombre face à quelques nantis de la politique et de l'immigration alors
que ce ne devrait pas être aux pauvres et à ceux qui gagnent leur vie par leur
travail de se serrer la ceinture, mais à ceux qui jouissent toute leur vie de
rentes salariales ou subventions fournies par l'Etat en échange de peu de
prestations, comme ce Hollande qui en bénéficiant l'avoua dans une vidéo.
Ceux-là, essayons de
les obliger à participer à l'effort collectif, à payer eux aussi. Il y aura le
24 mars prochain, phase où l'on montrera notre détermination et un peu les
dents, puis les prochaines élections municipales où il faudra boycotter les
professionnels incompétents de la politique et de l'establishment des partis
pour trouver des gestionnaires compétents, en se souvenant que la récession
n'est pas un désastre pour tout le monde : l’idéal pour ceux-là serait
une aggravation de la crise qui ferait encore plus de gens à pressurer par
l'impôt, d'immigrés réfugiés quémandeurs, d'opportunités de faire passer des
réformes sociétales qui n'ont pour objectif que d'orwelliser (pauvreté,
ignorance et esclavage) le peuple, tout en contribuant a des degrés divers à
leur bonheur financier personnel.
Maurice D.
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